17 avril 2009
Villa Amalia, de Benoît Jacquot.
Villa Amalia, c'est un peu l'anti Into the Wild. L'argument est le même : une personne décide de tout quitter, de tout brûler de son ancienne vie pour en commencer une nouvelle, plus libre. Mais pas de souffle épique ici, tout est âpre, les scènes commencent abruptement et s'arrêtent sur des fondus en à-pic semblables à ceux de l'île d'Ischia, le rythme du film est aussi singulier que la musique atonale qui le soutient (assez semblable aussi au style du roman de Quignard). Pas d'héroïsation non plus, pas de vain doigt d'honneur à la société et à ces cochons de bourgeois. Dans le regard d'Huppert, c'est une rébellion plus calme, plus intense.
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